Annelies Huber: Das kann man so nicht sagen. Es kommt immer auf den Hintergrund der einzelnen Menschen an. Die Bildung, das Milieu, aus dem sie kommen, ob sie aus einer Großstadt sind oder vom Land und auch aus welcher Familie sie kommen. Das spielt auch eine Rolle.
Das ist richtig. Ich habe es öfters erlebt, dass Menschen, die beruflich und vielleicht auch in persönlichen Beziehungen scheitern, eher dazu neigen, einen Sündenbock zu suchen. Da bieten sich zum Beispiel Geflüchtete an. Da heißt es schnell: ‚Die bekommen eine Wohnung, ich nicht. Die bekommen Geld vom Staat oder die nehmen mir die Arbeit weg.’ Wobei rassistische Einstellungen quer durch alle Bevölkerungsschichten zu finden sind.
Gegen Rassismus kommt man mit Argumenten leider nur schwer an. Vielleicht bräuchte es eine Quote. Dass zum Beispiel in den Parlamenten Menschen mit Migrationshintergrund mit einer bestimmten Quote vertreten sein müssen. Im neu gewählten Bundestag haben rund 11 Prozent der Abgeordneten ausländische Wurzeln. In der zurückliegenden Wahlperiode waren es nur 8 Prozent. Es geht in die richtige Richtung bzgl. Diversität, wobei in Deutschland aktuell 26,7 Prozent der Bevölkerung einen Migrationshintergrund haben.
Oder nehmen wir die öffentlichen Verwaltungen. Schauen Sie, in deutschen Banken sehen sie am Schalter niemanden mit schwarzer Hautfarbe. Das ist in Frankreich anders.
Besser als bei uns. Zumindest ist das mein Eindruck. Frankreich hatte mit Christiane Taubira von 2012 bis 2016 eine Schwarze Justizministerin. Da müssen wir in Deutschland wohl noch ein paar Jahre warten. Immerhin sind nun drei Schwarze Abgeordnete im neuen Bundestag.
Frankreich hat aber auch eine andere Kolonialgeschichte als Deutschland. Es gibt in Frankreich gut drei Millionen Ausländer*innen aus Afrika, in Deutschland sind es um die 600.000. Das beeinflusst eine Gesellschaft.
Grundsätzlich ist Rassismus auch und vor allem eine Machtfrage. Die Macht liegt in der Regel bei den Weißen. Ich denke, dass alle weißen Gesellschaften eine rassistische Struktur haben, die sich unter anderem aus der Kolonialzeit ableitet. Ich frage gerade bei Schwarzen Freund*innen herum, ob denn Schwarze Gesellschaften per se nicht rassistisch sind und bekomme höchst unterschiedliche Antworten. Es kommt also darauf an, wie man Rassismus definiert.
Weil es wichtig ist, den Diskurs über das Thema nach der Black Lives Matter Bewegung um so intensiver weiterzuführen.
Den von rassistischer Diskriminierung Betroffenen hilft es. Es hilft, wenn jemand zuhört, sich für die Widerwärtigkeiten interessiert, die Menschen, die als „anders“ gelesen werden, in ihrem Alltag fast täglich erfahren. Es hilft der Gesellschaft, das Thema nicht wieder zu verdrängen, sondern auch geschichtlich endlich aufzuarbeiten.
Interview Claus Sixt; Fotos unbekannt
Annelies Huber : On ne peut pas dire ça. Cela dépend toujours du vécu de la personne. L’éducation, le milieu d’origine, le fait de grandir dans une grande ville ou dans un petit village, la famille, tout cela joue un rôle.
Tout à fait. J’ai souvent constaté que les personnes qui vivent des échecs dans leur vie professionnelle et peut-être aussi dans leurs relations personnelles sont plus susceptibles de chercher un bouc émissaire. Les réfugiés sont alors un bon choix. Il est facile de dire : « Ils auront un appartement, mais pas moi. Ils reçoivent de l’argent de l’État ou me prennent mon travail. » On trouve donc des sentiments racistes dans toutes les couches de la population.
Malheureusement, il est difficile de faire face au racisme. Peut-être que des quotas seraient nécessaires. Par exemple, les personnes issues de l’immigration doivent être représentées dans les parlements d’après un certain quota. Au Bundestag nouvellement élu, environ 11 % des députés ont des racines étrangères. Lors de la dernière législature, ils n’étaient que 8 %. Cela va dans le bon sens en termes de diversité, avec 26,7 % de la population allemande actuellement issue de l’immigration.
Prenons les administrations publiques. Regardez, vous ne verrez pas de guichetiers noirs dans les banques allemandes. C’est différent en France.
Mieux que chez nous. C’est du moins ce qu’il me semble. De 2012 à 2016, il y avait une ministre de la Justice noire en France, Christiane Taubira. Il faudra attendre encore plusieurs années en Allemagne. Le nouveau Bundestag compte maintenant trois députés noirs. Mais la France a une autre histoire coloniale que l’Allemagne. En France, il y a environ trois millions d’étrangers originaires d’Afrique, alors qu‘en Allemagne ils sont environ 600 000. Cela affecte la société.
En fait, le racisme est avant tout une question de pouvoir. En règle générale, le pouvoir appartient aux Blancs. Je pense que toutes les sociétés blanches ont une structure raciste héritée, entre autres, de l’ère coloniale. Je demande actuellement à des amis noirs si les sociétés noires sont racistes et j’obtiens des réponses très différentes. Cela dépend donc de la façon dont vous définissez le racisme.
Parce qu’après le mouvement Black Lives Matter, il est important de poursuivre de plus près la discussion sur ce sujet.
Ils viennent en aide à ceux qui ont souffert de discrimination raciale. Cela aide si quelqu’un écoute et s’intéresse aux difficultés que les personnes considérées comme « différentes » rencontrent presque tous les jours dans leur vie quotidienne. Cela permet à la société de ne pas supprimer le problème, mais de l’accepter enfin historiquement.
Interview de Claus Sixt ; Photos inconnues
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