DE: Interview von Mila

„Ich sehe in Deutschland keinen Rassismus, eher Angst vor Fremden und Vorurteile“

Alina

Mila ist 45 Jahre und arbeitet in einem Pflegeheim. 

Als sie 18 war, ist sie mit ihrer Familie als Spätaussiedler aus Kirgisien nach Deutschland ausgewandert.

Mila liebt Menschen sehr, ihre Arbeit ist mit Alten und Kranken. Sie sagte, die sind wie kleine Kinder für sie. Die brauchen Liebe und Herzlichkeit, als auch manchmal Geduld. 

In ihrer Freizeit treibt sie aktiv Sport und verbringt viel Zeit mit ihren Kindern.

Sie interessiert sich sehr für deutsche Geschichte und begeistert sich auch für die deutsche Kultur.

Mila erinnert sich als sie in Deutschland angekommen ist, dass ihre Deutschlehrerin sie immer beleidigt hat, angeschrien hat und sie aus dem Klassenzimmer rausgeschmissen hat, weil Mila auf Deutsch nicht gut lesen konnte.

Auf Milas Arbeit vor sechs Jahren war eine Auszubildende als Pflegekraft aus Afrika. Eine Bewohnerin war sehr dagegen von einer Frau mit Kopftuch und Migrationshintergrund gepflegt zu werden.

 Nachdem Ela ihre Ausbildung erfolgreich abgeschlossen hatte, arbeitete sie als Krankenschwester, und die Bewohnerin, die damals so gegen Ela war,  ist jetzt sehr zufrieden mit Elas Pflege und sehr dankbar dafür.

Was soll Deiner Meinung nach, getan werden um Rassismus in der Zukunft zu verhindern?

Eigentlich sehe ich  in Deutschland keinen Rassismus, es ist eher Angst vor Fremden und Vorurteile, ungewöhnliche Hautfarbe und so.

Bei uns im Pflegeheim arbeiten mehrere Pflegehelfer aus Afrika, die sind alle sehr nett, lernen gerne Deutsch, sind sehr engagiert, lieben ihre Arbeit und ältere Menschen. Sie achten die Bewohner und behandeln sie mit Verständnis und Freundlichkeit.

Alte Menschen mit Demenz haben manchmal Angst, dass sie jemand mit dunkler Hautfarbe pflegt, oder jemand von einem fremden Land sie pflegt. Daher muss ich sie manchmal beruhigen und erklären, dass es keinen Grund zu Sorge gibt. Sie sind Menschen wie wir, nur dort aufgewachsen, wo es viel mehr Sonne gibt. Deswegen haben sie eine intensivere Bräune.

FR : Interview de Mila

„Je ne vois pas de racisme en Allemagne, plutôt la peur des étrangers et des préjugés“

Alina

Mila a 45 ans et elle travaille dans une maison de retraite. Quand elle avait 18 ans, avec sa famille, elle a été rapatriée en Allemagne du Kirghizistan. 

Mila aime beaucoup les gens, son travail est lié avec les personnes âgées et les malades. Elle dit qu’ils sont comme de petits enfants pour elle. Ils ont besoin d’amour et de chaleur, parfois aussi de patience. 

En dehors du travail, elle fait activement du sport et passe beaucoup de temps avec ses enfants. Elle s’intéresse beaucoup à l’histoire allemande et est également passionnée par la culture allemande. Mila se souvient que lorsqu’elle est arrivée en Allemagne, son professeur d’allemand l’insultait toujours, lui criait dessus et la jetait hors de la salle de classe, parce que Mila ne savait pas bien lire l’allemand.

Il y a six ans, Mila avait une infirmière stagiaire originaire d’Afrique. Une résidente s’est opposée à ce qu’une femme portant un foulard et issue de l’immigration s’occupe d’elle.

Après qu’Ela ait terminé avec succès sa formation, elle a travaillé comme infirmière, et la résidente, qui était tellement contre Ela à l’époque, est maintenant très satisfaite de ses soins et lui est très reconnaissante.

À ton avis, que faut-il faire pour prévenir le racisme à l’avenir ?

En fait, je ne vois aucun racisme en Allemagne, c’est plus une peur des étrangers et des préjugés, une couleur de peau inhabituelle, etc. Plusieurs infirmières auxiliaires africaines travaillent dans notre maison de retraite, elles sont toutes très gentilles, aiment apprendre l’allemand, s’investissent beaucoup, aiment leur travail et les personnes âgées. Elles respectent les résidents et les traitent avec compréhension et gentillesse. Les personnes âgées atteintes de démence ont parfois peur d’être prises en charge par une personne à la peau foncée ou par une personne venant d’un pays étranger. Alors parfois, je dois les rassurer et leur expliquer qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Ce sont des gens comme nous, sauf qu’ils ont grandi là où il y a beaucoup plus de soleil. C’est pourquoi leur bronzage est plus foncé.