Alex: Na ja, ein bisschen bin ich schon herumgekommen, aber so sehr viel auch noch nicht. Ich habe noch viele Pläne. Rassismus ist für mich eine ideologisch eingefärbte und diskriminierend angewandte Form eines Zugehörigkeitsdenkens. Als Basis dieser Art von Denken sehe ich Vorurteile, Oberflächlichkeit und Generalisierung.
Nicht viele. Ich denke bislang ohnehin, dass sich Rassismus in der Ausprägung in verschiedenen Ländern unterscheiden kann, die Grundprinzipien in jedem Land mit diesem Problem aber mehr oder weniger dieselben sind.
Was meinst du genau mit rassistischen Ungleichheiten bezüglich der medizinischen Behandlung von Corona? In meinem Berufsalltag habe ich es mittlerweile oft erlebt, dass eine gemeinsame Verständigung nicht einfach ohne weiteres möglich ist. Es gibt teilweise große Sprachbarrieren, sowohl unter Mitarbeitern als auch zwischen Gesundheitspersonal und Patienten. Wenn Verständigung nicht exakt möglich ist, stößt man bezüglich Hilfeleistungen schnell an Grenzen. Als Arzt muss man ein Problem, das ein Patient hat, möglichst genau erfassen können. Oft spielen Nuancen wie einzelne Wörter oder die Tonlage im Gespräch eine große Rolle. Beizeiten einfach eine schnelle Diagnose gestellt und der Patient weiterverwiesen, da für eine detaillierte Betrachtung sowohl Zeit als auch Wille des Personals fehlen. Das ist mir aufgefallen, wenn es um Behandlung von Patienten unterschiedlicher Nationalitäten geht. Ich glaube aber, dass dieses Problem nicht unbedingt Corona-spezifisch ist.
Im Fußball kam es auf das Umfeld an. Innerhalb der Mannschaft war Rassismus kein großes Problem, aber schon manchmal Thema. Ich habe mit Spielern vieler unterschiedlicher Nationalitäten zusammengespielt. In den Mannschaften ging es bei aller Konkurrenz vor allem darum, einen Teamgeist zu entwickeln und sich bestmöglich einzubringen. Zwischendurch haben Spieler von rassistischen Erfahrungen im Alltag, dass man als People of Color beispielsweise in bestimmte Clubs nicht reinkommt, erzählt. Interessanterweise habe ich Rassismus im leistungsorientierten Jugendbereich weniger wahrgenommen als beispielsweise während meiner Studentenzeit in verschiedenen Hobbymannschaften. Vielleicht war das Problem damals aber ebenfalls so ausgeprägt, nur mir nicht so bewusst. Im Fußballbereich gibt es bekanntlich sowohl im Amateur- als auch im absoluten Leistungsbereich immer wieder rassistische Ausfälle.
Ich versuche, mich in mein Gegenüber hineinzuversetzen und offen auf Menschen zuzugehen. Meine Position im Beruf und mein Leben in diesem Land versuche ich dann so oft wie möglich auch als Verantwortung zu sehen. Mir fehlt es an nichts Grundsätzlichem und ich nutze einen Teil meiner freien Zeit, um verschiedene Sprachen zu lernen, die mich aufsuchende Patienten sprechen. Damit kann ich in der alltäglichen Arbeit möglichst schnell ein Vertrauensverhältnis aufbauen und die Verständigung verbessern. In vielen Fällen stellt sich dann sofort ein gegenseitiges Interesse ein, auch manchmal in kultureller Hinsicht. Sprache und eine dadurch ermöglichte Verständigung sehe ich als ein probates Mittel gegen Rassismus und seine Entstehung.
Mhmmm…. „Zu oft“ kann man meiner Meinung nach nur über etwas sprechen, wenn man sich dadurch Lösungen für ein Problem verbauen würde oder wenn ein Problem schon gelöst wäre und man mit weiterem Reden somit nichts Zielführendes mehr erreichen kann.
Rassismus als gesamtgesellschaftliches Problem ist sicher noch nicht gelöst. Das Behandeln der Thematik indem man darüber spricht, hindert uns sicher auch nicht daran, etwas zu tun. Es schafft im Gegenteil erstmal eine gemeinsame Grundlage, ein gemeinsames Verständnis, was oder wer von jemandem beispielsweise im Alltag überhaupt als rassistisch wahrgenommen wird. So entsteht ein Bewusstsein für etwas, was man vielleicht selbst auch noch gar nicht wirklich bedacht hat. Sprechen ermöglicht Verständigung. Verständigung ermöglicht Problemdefinierung. Problemdefinierung ermöglicht effektives Handeln. Das ist maximal vereinfacht ausgedrückt, aber eine Herangehensweise wie diese könnte – konsequent angewandt – in meinen Augen bei der Überwindung des Themas Rassismus sehr nützlich sein.
Alex: Oui enfin, j’ai voyagé par-ci par-là, mais pas tant que ça. J’ai encore plein de projets. Le racisme pour moi est une façon d’appliquer une idéologie discriminante contre des personnes de certaines origines. A la base de cette façon de penser, je remarque qu’il y a des préjugés, de la superficialité et une tendance à généraliser.
Pas tant que ça. Je pense de toute façon qu’aujourd’hui, même si le racisme peut se manifester différemment d’un pays à un autre, les principes à la base de ce problème sont plus ou moins les mêmes dans tous les pays.
De quoi parles-tu exactement quand tu parles d’inégalités raciales lors du traitement de personnes atteintes de la Covid ? Tu veux dire qu’il pourrait y avoir des inégalités dans le traitement médical et sa qualité, éventuellement en raison de la nationalité ou de la couleur de la peau d’une personne ? Au travail, j’ai souvent constaté que ce pouvait être difficile de se comprendre. Que ce soit au sein des employés ou avec les patients, les barrières de la langue sont grandes, car les gens ont des nationalités différentes. Or, lorsqu’on ne peut pas communiquer précisément ce qu‘on veut dire, on rencontre vite des problèmes lors de la prise en charge. Quand un patient arrive avec un problème, je dois pouvoir comprendre ce qu’il a aussi précisément que possible. Souvent, les nuances d’un mot ou du ton employé jouent un grand rôle pour saisir ce que le patient ne dit pas ou ne peut pas dire. Par soucis de simplicité, il peut arriver qu’un patient soit diagnostiqué et réorienté rapidement, faute de temps et de volonté du personnel de faire une étude plus détaillée. J’ai pu le remarquer lors de la prise en charge de patients de nationalité différente. Mais je crois que ce n’est pas seulement un problème spécifique à la Covid.
Au foot, ça vient avec le milieu. Au sein d’une équipe, le racisme ne pose aucun problème, mais parfois, il faut en parler. J’ai joué avec des joueurs de plein de nationalités différentes. Dans une équipe, ce qu’il y a de plus important et qui est au-dessus de tout, c’est de développer l’esprit d’équipe et de faire de son mieux. Malgré tout, certains joueurs ont raconté le racisme qu’ils vivaient au quotidien, comme de ne pas être pris dans certains clubs célèbres car ce sont des personnes de couleur par exemple. Curieusement, j’ai moins perçu de racisme quand je jouais en ligue pro chez les jeunes que quand je jouais des matchs de ligue à l’université par exemple. Peut-être que le problème était aussi important là-bas mais j’en étais moins conscient. Dans le domaine du football, il existe toujours des aléas liés au racisme, tant au niveau amateur que dans les ligues professionnelles.
J’essaie de me mettre à la place de mon interlocuteur et d’être ouvert à l’autre. Le rôle que je tiens professionnellement et la vie que je mène dans ce pays sont ma responsabilité. Fondamentalement, je ne manque de rien alors je dédie une partie de mon temps libre à l’apprentissage des langues des patients qui me rendent visite. Grâce à cela, au quotidien, je peux construire aussi rapidement que possible une relation de confiance et améliorer la compréhension. Dans la plupart des cas, un intérêt mutuel se met en place, parfois au niveau culturel aussi. Le langage rend possible la compréhension et je vois cela comme un moyen efficace de lutter contre le racisme et les racines du racisme.
Mmm… selon moi, on ne parle « trop souvent » de quelque chose que quand on ne cherche pas à trouver de solution ou quand la solution existe déjà, et ainsi parler de ce sujet ne résout rien.
Le racisme en tant que problème sociétal n’est sûrement pas encore résolu. En parler ne nous empêche pas non plus d’agir. Au contraire, cela permet rapidement de trouver une base commune, une entente commune sur ce qu’est le racisme, qui est raciste et comment quelqu’un peut le percevoir au quotidien. Ce qui peut parfois être des choses auxquelles on n’a soi-même pas pensé. Parler permet de se comprendre. Se comprendre permet de définir le problème. Définir le problème permet de le prendre en charge efficacement. C’est dit de façon très simpliste, mais une approche comme celle-ci pourrait à mes yeux être utile pour enfin surmonter le problème du racisme.
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